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Interventions

Les pompiers de la Zone de Secours HEMECO réalisent chaque année près de 2.500 interventions !

Par intervention, chacun pense immédiatement à la lutte contre les incendies et les explosions mais ces interventions ne représentent que 20 % des interventions réalisées annuellement et les pompiers interviennent en première ligne dans de nombreuses situations !

Présentation des interventions réalisées par les pompiers

  • Les interventions relatives à la lutte contre le feu et l’explosion ;
  • Les travaux de secours techniques comme par exemple le balisage ou le nettoyage de routes après un accident de la circulation ;
  • La lutte contre les événements calamiteux et les catastrophes tels que les tempêtes ou les inondations, de façon préventive ou curative, et toujours pour protéger le citoyens et ses biens ;
  • La coordination des opérations de secours ;
  • L’enlèvement ou la destruction de nids d’hyménoptères (de nombreux conseils en cas de nid d’abeilles ou de guêpes sont disponibles dans les publications) ;
  • Les missions internationales à la demande du Ministre de l’Intérieur, les pompiers belges peuvent être envoyés afin de porter secours dans d’autres pays ;
  • La distribution d’eau potable au citoyen, en cas de pénurie d’eau importante et généralisée ;
  • L’appui logistique tel que l’assistance technique apportée aux autorités judiciaires et policières, en ce compris les mesures prises pour arrêter les systèmes d’alerte intrusion ;
  • Les interventions réalisées dans le but de sauver ou protéger une personne ou ses biens ne sont pas facturées aux bénéficiaires de l’intervention. D’autres missions peuvent quant à elles être facturées, le règlement de tarification de la Zone de Secours HEMECO est disponible dans l’onglet « Publications ».

Image des interventions.

Nos autres missions

La Zone de Secours a pour mission également l’aide médicale urgente ainsi que la prévention incendie.

Les unités spéciales

Des compétences particulières sont parfois nécessaires pour assurer la bonne réalisation d’interventions spécifiques. La Zone de Secours dispose de trois unités spéciales formées à la gestion de ces interventions.

L’unité spéciale CMIC/RAD

L’unité spéciale CMIC/RAD se compose de deux cellules :

  • La Cellule RAD qui intervient en cas de présence de substance radiologique.
  • La Cellule CMIC qui intervient en cas de présence de substance chimique.

La cellule radiologique (RAD) intervient lors d’incidents impliquant la présence de matières dangereuses radiologiques afin de protéger à la fois les équipes opérationnelles et la population. Elle intervient non seulement sur le territoire propre de la zone mais également en renfort pour les zones voisines.

La cellule RAD se compose au minimum de 6 personnes brevetées parmi lesquelles un chef d’unité qui doit impérativement disposer du brevet de niveau 3.

Elle dispose de matériel spécifique et de tenues spécialement conçues pour protéger les intervenants des matières en présence.

Exemples d’incidents nécessitant l’intervention de la cellule radiologique :

  • Découverte d’un paratonnerre radioactif ;
  • Détecteur de fumée ionique présents dans des déblais après un incendie ;
  • Découverte d’un colis avec pictogramme radioactif ;
  • Accident de transport de matières dangereuses potentiellement radiologiques ;
  • Intervention dans les lieux comprenant des sources radioactives (milieu industriel ou hospitalier, établissement scolaire, laboratoire, …)
  • etc.

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La cellule chimique (CMIC) intervient face à des risques chimiques où les moyens traditionnels des sapeurs-pompiers sont inadaptés, insuffisants ou dont l’emploi s’avère dangereux en raison de la nature des produits rencontrés. Elle a pour mission de supprimer le risque chimique et d’en limiter les effets engendrés sur la population ou l’environnement.

Une importante majorité d’agents opérationnels est brevetée CMIC. Une unité d’intervention se compose de plusieurs agents opérationnels brevetés parmi lesquelles un chef d’unité. Chaque année, les membres de la cellule participent à des recyclages et des exercices.

Elle dispose de matériel spécifique et de tenues spécialement conçues pour protéger les intervenants des matières en présence.

Exemples d’incidents nécessitant l’intervention de la cellule chimique :

  • Accident de transport de matières dangereuses ;
  • Intervention en milieu industriel ou sur tout site utilisant des produits chimiques ;
  • Pollution ;
  • etc.

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L’unité spéciale GRIMP

Le GRIMP ou Groupe de Reconnaissance et d'Intervention en Milieu Périlleux est une unité spécialisée dans la reconnaissance et le sauvetage dans les milieux naturels et artificiels particulièrement dangereux pour lesquels des connaissances spécifiques sont nécessaires.

L’unité spéciale GRIMP se compose actuellement de 8 personnes brevetées dont un chef d’équipe de niveau 3 et sera bientôt renforcée par l’arrivée de nouveaux coéquipiers en formation.

Exemples d’incidents nécessitant l’intervention de l’unité spéciale GRIMP :

  • Une chute d'un grimpeur sportif en falaise ;
  • Un spéléologue coincé ;
  • Un ouvrier blessé sur une grue ;
  • Intervention sur des sites particulièrement difficile d’accès (sous terre, en hauteur, …) ;
  • etc.

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L’unité spéciale PLONGEUR

L’unité spéciale PLONGEUR intervient sur des missions spéciales sur et sous l’eau. 

L’unité spéciale PLONGEUR se compose actuellement de 9 plongeurs sauveteurs disposant d’une formation de niveau 2 et sera complétée prochainement par les nouveaux agents formés spécifiquement.

Pour qu’une intervention en milieu hyperbare ait lieu il faut au minimum :

  • Un plongeur (module2) ;
  • Un plongeur secours (module2) ;
  • Un chef des opérations de plongée disposant de minimum 3 ans d’expériences comme plongeur.

Exemples d’incidents nécessitant l’intervention de l’unité spéciale PLONGEUR :

  • Sauvetage de victimes à l’eau ou menaçant de s’y jeter ;
  • Sauvetage d’animaux, de biens ;
  • Lors des inondations : évacuations des personnes, des animaux, des biens ;
  • A la demande de la police : recherche de victimes, d’armes à feu, voitures, objets volés ou perdus ;
  • Evacuation de toutes causes provoquant une gêne pour la navigation ;
  • Prévention lors d’évènements à forte fréquentation ;
  • etc.

Le sapeur-pompier qui souhaite devenir membre de l’unité spéciale PLONGEUR doit avoir les aptitudes médicales requises et suivre une formation dispensée par l’École du Feu. Cette formation divisée en deux modules comporte plus de 100 heures de formation théorique ainsi qu’un stage pratique de 10 plongées encadrées. Le sapeur-pompier ayant obtenu son certificat fédéral de plongeur sauveteur doit, pour maintenir son opérationnalité, effectuer annuellement un certain nombre de plongées en exercice et suivre une formation de recyclage tous les 5 ans.

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